TROUBLE EVEILS INFAMES

Encore un de ces matins livides

Où l'angoisse attend patiemment

Que mes yeux se déchirent

Pour se glisser en moi,

Nerveuse et perfide;

S'acharner sur un dessin commencé

Des années déja,

En prolongeant sans cesse les traits

Et les obscurcissant;

Balayant froidement les moindres de mes joies.

Dans mon crâne quelque chose me gêne,

Me comprime la cervelle

Et à mon insu régurgite de la grisaille

Sur ce qui vit, rayonne aux alentours.

Mes premierés visions (enchateresses)

Un plafond qui me nargue, hilare,

Me renvoyant à mon propre enferment.

Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés

Au sein desquels je me débat.

Aprés une courte réflexion

Qu'une seule chose en tête:

Se perdre dans le noir, le noyr abissal,

Là où simplement rien n'existe,

Juste le vide et le refuge du silence.