Texty písní Francis Cabrel

Francis Cabrel

Elles Nous Regardent

Nous, tout petits déjá durs

Tout dans nos musculatures

Et toutes ces bagarres qu'il nous tarde

Elles, belles, elles nous regardent

Nous, ravis qu'on nous admire

Nous, nos salaires, nos sourires

Et tous ces défauts que l'on farde

Nous, nos trophées, nos armures

Nos mains en dessous des voitures

Et tous ces bars qui nous retardent

Elles, belles, elles nous regardent

Nous, nos envies, nos hormones

Nous, nos treillis verts et jaunes

Nous, devant quand ça bombarde

Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent

D'en haut de leurs belles patiences

Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est

Des benęts...

Abonnés aux bonnes maniéres comme

Les anniversaires fantômes

Des lointains, des touristes

Inconnus chez le fleuriste

Nous, les bobos qui chagrinent

Nous, nos corps á la médecine

Pour une piqűre, une écharde

Elles, belles, elles nous regardent

Mais nous, jamais dans les cuisines.

Nous, confondre vaisselle fine

Avec les verres á moutarde

Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent

D'en haut de leurs belles patiences

Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est

Des benęts!

Abonnés aux bonnes maniéres comme

Se garer sur les géraniums

Des lointains, des touristes

Inconnus chez le fleuriste

Nous, perdus dans ce mystére

Et puis sans elles, comment faire

Alors...

Toute notre vie on bavarde

D'elles, belles, qui nous regardent